Trois ans après The Way of Water, le troisième volet hyper attendu de la saga Avatar défie tous les superlatifs par son ampleur et son ambition, tant au niveau technique qu’en regard des émotions brûlantes qu’il entend susciter. Un événement cinématographique qui promet d’enflammer la fin d’année
Réalisateur de singuliers et rares blockbusters d’auteur, James Cameron conçoit chaque épisode de sa grande saga Avatar comme d’authentiques feux d’artifice d’aventures cinématographiques, et de spectaculaires fêtes pour les sens. Après avoir exploité en véritable orfèvre narratif et plastique l’élément aquatique dans l’immersif The Way of Water, il s’intéresse cette fois au feu dans Fire and Ash, troisième volet qui introduit une nouvelle tribu, plus guerrière et agressive, évoluant dans des environnements volcaniques. Noyauté autour du motif de la destruction, et de ses conséquences, le film explore ainsi des thèmes adultes et complexes comme le deuil et la haine, tout en restant particulièrement attentif à la capacité qu’a le vivant à se réinventer et renaître de ses cendres.
Si l’on sait bien sûr qu’un quatrième et un cinquième volet sont déjà dans les tuyaux, ce troisième long métrage n’en vient pas moins clore un arc narratif majeur pour les personnages les plus emblématiques de la franchise cinématographique qui caracole en tête des plus gros succès de l’histoire du 7e art. Lieu de rencontre du gigantisme et de l’intime, de la technologie et de l’humain, le phénomène Avatar continue de tracer une voie à nulle autre pareille.