Avec ce film, Hitchcock a obtenu les effets de terreur les plus originaux et les plus achevés de sa carrière : « Quand on l’a vu, on ne peut plus regarder un moineau en face, et on mange du pigeon avec un certain sentiment de revanche ».
San Francisco, 1962. Une jeune femme et un avocat entament un jeu de séduction chez un oiseleur. Afin de le revoir, elle décide de lui livrer elle-même un couple d’oiseaux, « les inséparables ». Sur la route, elle est attaquée par une mouette. Bientôt, d’étranges phénomènes liés au comportement des oiseaux annoncent un drame imminent…
Si La mort aux trousses était l’invention du film d’action contemporain et Psychose celle du film d’horreur, Les oiseaux établit la synthèse entre le fantastique suggestif à la Jacques Tourneur et le film catastrophe moderne. La réussite du film réside également dans cette perfection esthétique et technique dévoilée depuis la période anglaise du cinéaste, et qui culmina à Hollywood.