Ce western transalpin a inspiré Quentin Tarantino. Un classique de série B boueux, saignant, baroque, à l’image d’un héros excessif et jubilatoire
Un justicier du nom de Django traîne derrière lui un cercueil lorsqu’il vient en aide à une prostituée agressée par cinq hommes armés. Tous deux se rendent dans une ville où s’opposent des Mexicains révolutionnaires et des Américains racistes. Django semble vouloir se venger du chef des extrémistes aux cagoules rouges…
En 1966, dans la foulée des films de Sergio Leone, Corbucci réalise Django qui ouvre une nouvelle voie à l’intérieur du sous-genre des westerns spaghetti : loin des délires opératiques de Leone, Corbucci innove en donnant à son western une tonalité macabre, à la lisière du fantastique.