Production venant du Brésil, Tito et les oiseaux étonne par son style graphique inhabituel. Abordant la thématique de la peur et de sa probable transmission par les médias, l’œuvre sonne comme un rappel de la nécessaire cohésion de la société
Tito, un jeune garçon de 10 ans, s’est donné comme mission de sauver le monde d’un mal qui le ronge : une terrible épidémie qui s’attaque à ceux qui ont peur. Le père de Tito, un scientifique, pense avoir une réponse à ce fléau : les oiseaux. Avec sa machine, il est certain de pouvoir décrypter le message que ceux-ci ont à nous délivrer…
Derrière l’intrigue, plaisante à suivre, le film distille une critique évidente de l’utilisation des médias et de notre consommation des informations. L’autre élément-clé du film, c’est son aspect artistique original. Baigné dans un univers principalement peint à la main, limité dans le détail de ses décors et plus généreux concernant les émotions de ses personnages, l’œuvre fait le choix de privilégier l’humain sur ce qui l’entoure.