Il ne s’agit pas d’une suite de Bienvenue chez les Ch’tis. Dany Boon se jette à l’eau dans une comédie émouvante imprégnée de son expérience de fils d’ouvrier écartelé entre sa famille du Nord de la France et sa vie dans le monde du spectacle à Paris.
Valentin D. et Constance Brandt, un couple d’architectes designers en vogue, préparent le vernissage de leur rétrospective au Palais de Tokyo. Mais ce que personne ne sait, c’est que pour s’intégrer au monde du design et du luxe parisien, Valentin a menti sur ses origines prolétaires et ch’tis. Alors, quand sa mère, son frère et sa belle-sœur débarquent par surprise au Palais de Tokyo le jour du vernissage, la rencontre des deux mondes est fracassante. D’autant plus que Valentin, suite à un accident, va perdre la mémoire et se retrouver vingt ans en arrière, plus ch’ti que jamais.
« L’histoire, je l’ai en tête depuis 2011, j’y suis revenu en 2014. L’une des inspirations, c’est la première fois où ma mère est venue à l’Olympia. Je lui ai présenté le directeur. Elle était très froide, presque énervée, je ne comprenais pas. Puis, elle m’a dit : « Tu tutoies ton directeur. Ce n’est pas comme ça que je t’ai élevé. » Je voulais raconter ce frottement entre deux mondes. Le monde ouvrier, d’où je viens, dans lequel il y a des règles très précises, et le monde artistique, avec des codes très différents, où le paraître est très important. » Dany Boon