Comtesse de Ségur
enfants enfance
pauvreté
aristocratie aristocrate
orphelin orphelinat
gaffe
bêtise bêtises
Les Malheurs de Sophie du réalisateur français Christophe Honoré adapte au grand écran les aventures de la jeune Sophie de Réan, personnage imaginé au 19e siècle par la comtesse de Ségur. Le scénario réunit en réalité Les Malheurs de Sophie et Les Petites Filles modèles, les deux premiers tomes de la Trilogie de Fleurville, écrite par la comtesse de Ségur entre 1858 et 1859. Son œuvre, largement diffusée par les éditions Hachette à sa parution, sonne aussi les débuts de la collection « la Bibliothèque rose ». Devenu un classique de la littérature jeunesse, Les Malheurs de Sophie a fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques et télévisées.
Dans sa première partie, le film adapte Les Malheurs de Sophie proprement dits. À ce moment-là, Sophie est âgée de quatre ans. Depuis le château et son parc qui lui servent de domicile et de terrain de jeu, elle fait plus de bêtises que la moyenne des enfants de son âge, et particulièrement que ses meilleures amies Camille et Madeleine de Fleurville, véritables petites filles modèles. Les jours s’écoulent, peu paisibles tant pour son entourage que pour Sophie qui accumule les bêtises et doit faire face aux conséquences de ses actes, jusqu’à son départ pour l’Amérique avec ses parents et son cousin Paul. La seconde partie du film adapte le second tome de la trilogie, Les Petites Filles modèles, en mettant en scène la vie de Sophie à son retour en France. Elle a perdu ses parents et subit désormais l’autorité de sa belle-mère, la cruelle Madame Fichini. Les mauvais traitements endurés par Sophie poussent finalement Madame de Fleurville à l’accueillir chez elle, auprès de ses petites filles modèles, Camille et Madeleine.
En proposant des animations principalement basées sur les souvenirs que les élèves auront conservés de la vision et qui se veulent simples à mettre en œuvre en classe, ce dossier a pour but de permettre à l’enseignant d’explorer les différentes facettes de ce film avec ses élèves du primaire, dès 8 ou 9 ans. Les séries d’images proposées permettront par ailleurs aux élèves d’apparier entre eux des visuels de sources et d’apparences très différentes, par exemple des images du film avec les illustrations originales des romans. La touche théâtrale du film et les écarts de langage entre hier et aujourd’hui seront abordés au cours d’une animation proposant de rejouer de courtes scènes vues dans le film, en se basant sur le texte original. On abordera également l’enfance de Sophie ou encore les traits de caractère des différents personnages. Enfin, la variété formelle du film, mais aussi l’originalité de certains procédés de mise en scène permettront un amusant travail d’observation et de réflexion sur les intentions du réalisateur.