bégaiement, handicap, jeu théâtral, valeur valeurs, enseignement, éducation, Rostand Edmond, Cyrano
Le Panache, qui tire son nom de la dernière tirade de Cyrano de Bergerac dans la pièce homonyme d’Edmond Rostand, est en réalité l’adaptation d’une pièce écrite par Nicolas Devort, intitulée Dans la peau de Cyrano, jouée plusieurs centaines de fois sur les scènes françaises depuis 2013 et dans laquelle l’auteur interprète tous les rôles à lui seul.
Après la séparation de ses parents, Colin emménage avec sa mère à Clermont-Ferrand et fait sa rentrée au collège Saint-Thomas d’Aquin, un établissement huppé et attaché aux valeurs traditionnelles. Un peu perdu et handicapé par un bégaiement prononcé, l’adolescent parvient toutefois à s’intégrer grâce à l'activité extrascolaire que son professeur de français met en place : un atelier théâtre auquel l'adolescent décide de participer. Retrouvant peu à peu confiance en lui, Colin se voit finalement confier le rôle de Cyrano, un personnage avec qui il se découvre bien des similitudes. Son bégaiement prend ici la place du nez qui défigure le visage du personnage de Rostand, avec pour effets les mêmes difficultés — la peur du regard des autres, l’impossibilité de dire son amour à celle qu’il aime, la solitude… — mais aussi une même volonté de s’en sortir.
Ce dossier pédagogique s'adresse aux enseignants et enseignantes qui verrontLe Panache avec des élèves débutant l’enseignement secondaire. Il propose plusieurs activités à mener en classe après la projection, autour des thématiques développées dans le film : les difficultés de la construction de soi à l’adolescence, l’acceptation de sa propre différence et des différences en général, le personnage de Cyrano ou encore les points communs que l'on peut établir entre la pièce d'Edmond Rostand et le film de Jennifer Devoldère.