Inspiré par l’expérience personnelle du scénariste Tony Spiridakis, Ezra explore de manière poignante et authentique les défis rencontrés par les parents d'un enfant autiste. Servi par un jeu d’acteur juste et sensible, le film est un hommage émouvant à la parentalité
Un écrivain, Max Brandel, met fin à sa carrière — et à son mariage — pour devenir comédien de stand-up. Il emménage chez son père Stan, un chef cuisinier talentueux mais excentrique devenu portier. Max et son ex-femme ne partagent pas la même approche sur la manière d’élever leur fils Ezra, 9 ans, porteur du syndrome d'Asperger. Max décide d’emmener Ezra en voyage à travers le pays…
Le film réussit le pari d’équilibrer les moments de comédie et de drame, offrant un regard sincère sur les luttes et les espoirs des familles touchées par l'autisme. Le film aborde également les thèmes de la rédemption et
de l'acceptation, montrant comment les parents travaillent ensemble pour le bien-être de leur fils malgré leurs différences. Les performances remarquables de Bobby Cannavale, le père, et Robert De Niro, le grand père, offrent une profondeur émotionnelle aux personnages. Finalement, le syndrome d'Asperger n’est qu’un prétexte pour mettre en relief les parts d'ombre et de lumière qui se transmettent entre génération, chacun essayant de faire de son mieux au regard de ses propres blessures.
GUILLAUME KERCKHOFS, les Grignoux