« Le monde a assez de super-héros », slogan du film, annonce la couleur : s’il est bien le dernier-né Marvel, Venom est un anti-héros, ennemi de Spiderman, symbiote maléfique dans le corps d’un homme qui lutte contre lui-même et ses actes de grande violence
film visible uniquement au cinéma Sauvenière, à Liège
On nous l’annonce plus sombre, plus violent, plus mature que certaines franchises pour ados. De fait, une fois le pauvre Eddie Brock (Tom Hardy, physique de l’emploi) transformé en Venom, ça ne rigole pas. Doubles rangées de canines aiguisées, corps musculeux gluant veiné de blanc, yeux d’insectes cannibales, il a des allures de Hulk mâtiné d’une tête d’Alien et d’une pensée articulée à la Dark Vador. Un cocktail détonnant qui fout les jetons…
Quant à l’intrigue, c’est toujours la même chose : on sait peu de choses, si ce n’est ce que le studio a l’art de « teaser » au compte-gouttes.
Soit l’histoire d’Eddie, journaliste qui, en enquêtant sur des trucs – forcément – chelous, se retrouve en première ligne des expérimentations de chercheurs cinglés. Le voilà avec en lui-même un autre que lui, féroce, sans pitié, qui se sert de lui comme d’une enveloppe corporelle plus ou moins commode. Et Eddie doit lutter contre la bête qui ne sommeille pas beaucoup…
En soi ou hors de soi, on en revient toujours à cette bonne lutte du bien contre le mal, de la contamination de l’un par l’autre, et vice-versa. Ça, et les effets spéciaux qui ont franchement l’air spectaculaires.