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Bande-annonce
affiche du film Chez Jolie coiffure

Prochaines séances

Pas de séances programmées pour ce film dans nos salles pour l'instant.

Chez Jolie coiffure

  • Réalisé par
    Rosine Mbakam
  • Langue
    français
  • Pays d'origine
    Belgique
  • Année
    2018
  • Durée
    1 h 10
  • Version
    Version française
  • Date de sortie
    2024-11-06

⚠️ INFORMATION IMPORTANTE : Cette nouvelle projection est organisée pour alerter, mobiliser et empêcher l’expulsion de Sabine AMIYEME, protagoniste principale de ce film ! Sabine a en effet a été arrêtée à Liège le 2 octobre et détenue au centre fermé pour femmes de Holsbeek. Elle a subi une première tentative d’expulsion vers le Cameroun le 15 octobre, à laquelle elle a résisté, et a été reconduite au centre fermé. Mais l’Office des étrangers peut à tout moment décider d’une nouvelle expulsion. L’ensemble des entrées sera reversé pour participer aux frais de justice pour la défense de Sabine ! 

 

Suite à son très beau documentaire Les deux visages d’une femme Bamileke, Rosine Mbakam pose sa caméra dans un salon de coiffure du quartier de Matongé et nous livre un document rare sur les recoins d’une Belgique que l’on nous montre peu

Rosine Mbakam, réalisatrice camerounaise vivant à Bruxelles, s’immisce dans le quartier africain de la capitale belge où elle suit les allées et venues de Sabine, la gérante de chez « Jolie coiffure », qui s’évertue, 13 heures par jour, avec d’autres travailleuses, à faire tourner son petit salon de 8 m2.

Tout au long de la journée, des Camerounais viennent se faire coiffer, d’autres se confier. Sabine est le personnage central autour duquel s’agite tout ce petit monde, dont la plupart, comme elle, sont en attente d’une régularisation de leur situation.

Dans les moments plus calmes, Sabine se confie à Rosine et à la caméra. Nous apprenons les aléas de son parcours migratoire et l’horreur qu’elle a parfois côtoyée. Avant d’arriver à Bruxelles, Sabine est notamment passée par le Liban, où elle a travaillé comme aide-ménagère et a quasiment été réduite à l’esclavage. Son récit se mêle à ceux des travailleuses et des clients du salon, nous laissant entrevoir les difficultés de leurs parcours et la somme de résilience et de créativité qu’il leur a fallu mettre en place pour s’en sortir.

Sabine témoigne d’une belle confiance envers l’avenir et est déterminée à rassembler tous les documents nécessaires pour obtenir son titre de séjour…

La réalisatrice nous immerge dans le quotidien de ce salon et nous permet d’accéder à une réalité que nous ne voyons jamais de l’intérieur. Avec elle, nous ressentons la menace de la présence policière qui fait régulièrement des descentes dans le quartier, ou encore nous subissons les regards grossiers des passants qui s’arrêtent devant le salon comme s’il s’agissait d’une attraction touristique, et qui nous font inévitablement remettre en question notre propre regard.

LES GRIGNOUX

Fiche PDF du film